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Cancer du sein : les nouvelles directives qui pourraient sauver des vies

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Un groupe d’experts nationaux indépendants, le US Preventive Services Task Force, a publié mardi un projet de directives qui pourrait transformer le paysage de la lutte contre le cancer du sein. Celles-ci suggèrent que les dépistages de cette maladie redoutée devraient débuter à 40 ans pour les femmes à risque moyen, soit une décennie plus tôt que la recommandation précédente de 2016.

Une décision influencée par une science plus inclusive

Le changement radical dans ces directives est dû à une science plus récente et plus inclusive concernant le cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans. “Cette nouvelle compréhension nous a permis de revisiter notre recommandation précédente et d’inciter toutes les femmes à subir un dépistage biennal à partir de 40 ans”, a annoncé le Dr Carol Mangione, présidente sortante du groupe de travail, dans un communiqué.

Un impact potentiellement salvateur

Selon le Dr Mangione, cette recommandation révisée pourrait sauver des vies et prévenir un plus grand nombre de décès dus au cancer du sein. Le communiqué de presse précise que cette mesure pourrait permettre de sauver 19% de vies supplémentaires.

Une recommandation déjà en place dans certaines organisations

Il est à noter que certaines organisations, comme l’American College of Radiology, préconisent déjà des mammographies annuelles pour les femmes de moins de 50 ans.

Lire :  Ce que la science nous dit sur les expériences de mort imminente

Un combat contre le cancer le plus répandu chez les femmes

Hormis les cancers de la peau, le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes aux États-Unis, représentant environ 30% de tous les nouveaux cas de cancer féminins chaque année, d’après l’American Cancer Society.

Des disparités de santé à l’ordre du jour

Le groupe de travail a également souligné les inégalités de santé existantes. Les femmes noires sont 40% plus susceptibles de succomber à un cancer du sein que les femmes blanches, et sont souvent touchées par des formes mortelles de la maladie à un âge plus jeune. “Dans notre projet de recommandation, nous insistons sur la nécessité d’un suivi équitable après le dépistage et d’un traitement rapide et efficace du cancer du sein. Nous appelons urgemment à davantage de recherches pour améliorer la santé des femmes noires”, a déclaré la Dr Wanda Nicholson, vice-présidente du groupe de travail.

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