Comment éviter la maladie du foie gras : ces changements de vie pourraient vous sauver la vie

La maladie du foie gras, également appelée stéatose hépatique non alcoolique ou NASH (non-alcoholic steatohepatitis), est une affection qui se manifeste par l’accumulation de graisses dans le foie. En France, l’Inserm estime que 200 000 personnes sont atteintes de cette maladie. A ses débuts, la NASH est silencieuse, mais peut progressivement se transformer en fibrose hépatique, puis en cirrhose, augmentant ainsi le risque de cancer du foie. Bien que non liée à la consommation d’alcool, elle est souvent observée chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

Des solutions pour prévenir la maladie du foie gras

Deux études récentes révèlent que des modifications du mode de vie pourraient contribuer à prévenir la maladie du foie gras et ses complications. La première étude suggère que le régime alimentaire traditionnel japonais pourrait prévenir la fibrose hépatique chez les personnes atteintes de la maladie du foie gras. La seconde étude souligne l’importance de l’activité physique dans la gestion des graisses hépatiques.

La diète japonaise traditionnelle : une solution potentielle ?

Une étude publiée dans la revue Nutrients révèle que le régime alimentaire japonais traditionnel pourrait réduire le risque de fibrose hépatique chez les personnes atteintes de stéatose hépatique. Les aliments clés de ce régime incluent le riz, la soupe miso, les produits à base de soja, les fruits et légumes, les fruits de mer, les champignons, les algues, les cornichons, le thé vert, le café, le bœuf et le porc. Les patients qui ont intégré ces aliments dans leur régime alimentaire ont montré une diminution significative du risque de progression vers la fibrose hépatique.

L’exercice physique : un outil efficace pour réduire les graisses hépatiques

D’autre part, des chercheurs du Penn State College of Medicine aux États-Unis suggèrent qu’une activité aérobique modérée à intense pour une durée spécifique pourrait réduire significativement la quantité de graisse hépatique. Leurs résultats, publiés dans The American Journal of Gastroenterology, indiquent qu’une marche rapide de 150 minutes par semaine peut entraîner une “réponse significative” au traitement de la maladie du foie gras.

La perte de poids : une mesure essentielle

L’Assurance maladie souligne qu’aucun traitement médicamenteux n’est actuellement approuvé et efficace pour la stéatose hépatique non alcoolique ou la stéatohépatite non alcoolique (NASH). Ainsi, des changements hygiéno-diététiques constituent le seul traitement efficace à l’heure actuelle. Une perte de poids, même modérée, s’accompagne d’une mobilisation des graisses du foie et d’une amélioration de la qualité du tissu hépatique. L’objectif est de réduire le poids corporel de 5 à 10 % en 6 mois, puis de stabiliser le poids du patient.

Modification du mode de vie : un impératif pour contrer la maladie

Un changement de mode de vie est essentiel pour prévenir l’évolution de la maladie du foie vers une cirrhose. Il est impératif d’adopter un régime alimentaire adapté et de limiter sa consommation d’alcool. Il est clair qu’un changement de mode de vie est non seulement bénéfique pour éviter la progression de la maladie, mais aussi pour améliorer la qualité de vie en général.